SEXUALITE – Le celibat et les applications de rencontre, c’est une longue histoire. Pour certains, ca ne sert a pas grand chose. Pour d’autres, c’est le “match”, comme sur Tinder. J’ai faute a quoi? Un puissant algorithme qui nous conduit a nous connecter chaque jour Afin de y rencontrer des personnes qui nous ressemblent.
C’est votre qu’a revele Notre journaliste Judith Duportail, en 2019, dans le livre L’amour sous algorithme, une enquete sur l’application de rencontre aux 61 millions d’utilisateurs parue a toutes les Editions Goutte d’Or et qui, votre mercredi 19 janvier, reste adaptee dans un documentaire Afin de France 2 en deuxieme partie de soiree.
Plusieurs rouages du systeme, l’autrice avait principalement enfile en exergue une sombre histoire de notation des utilisateurs. Cette evaluation est desormais connue sous le nom de “score de desirabilite”, aussi appelee “Elo Score”.
C’est en tombant concernant l’article d’un journaliste du magazine americain Fast Company que Judith Duportail en a entendu parler pour la premiere fois. Le auteur, Austin Carr, y decrivait une discussion surprenante au cours de laquelle le fondateur de Tinder, Sean Rad, se vantait d’avoir cree un systeme de classement des hommes et des femmes sur l’application.
Un systeme de notation bien rode
Alors utilisatrice, elle tombe des nues. “Un Elo Score est une cote attribuee a chaque individu au regard de ses performances passees dans un domaine, rappelle-t-elle dans le livre. Prenons un exemple, un joueur de foot obtient des points di?s qu’il marque des buts ou remporte des matchs. Mais tel Il semble plus dur de gagner contre le Bayern Munich que contre Guigamp, chaque match remporte ne vaut pas le aussi nombre de points.”
Elle poursuit: “Il faut donc saisir que chaque fois que votre profil est presente a une personne, se joue votre mini-tournoi, comme un match de foot ou une partie d’echecs. [. ] Si le webmaster ‘contre’ vous a une cote haute et vous like, vous gagnez des points. Si cette dernii?re a une cote basse et vous ignore. vous en perdez.”
Le probleme, c’est qu’on ne est en mesure de pas http://besthookupwebsites.org/fr/luxy-review/ savoir qui coi»te quoi. Les regles du jeu ne le disent nullement. L’evaluation d’un profil se base-t-elle simplement via le physique de l’utilisateur? Tres si»rement, mais nullement juste. “Ce n’est jamais une simple mesure de la beaute”, precise Sean Rad a Fast Company. Quoi d’autre aussi?
Judith Duportail a creuse. Elle est tombee via 27 pages du brevet possede via Tinder. Non seulement le fameux “Elo Score” se fonde sur une attractivite, mais il se calcule aussi en fonction de notre niveau de revenus, de notre niveau d’etudes, notre intelligence, ou encore notre QI en analysant, entre autres, la grammaire, le vocabulaire ou la longueur de nos reponses sur l’application.
Rien n’est laisse au hasard
Notre geolocalisation entre aussi en jeu et permet ainsi a Tinder de ranger ses utilisateurs dans des ‘pools’, c’est-a-dire des regroupements d’individus etablis par rapport i leur note ainsi que la distance qu’il y a entre eux.
Une technologie que l’entreprise a bien fera pour qu’elle reste secrete. “Nos serveurs de ‘matching’ seront le noyau de notre technologie ainsi que notre propriete intellectuelle et nous ne pouvons pas partager d’information a propos de des outils deposes”, assenait l’un des communicants a l’enquetrice.
Neanmoins, voila, quelques temps avant la parution du livre de Judith Duportail, Tinder a fait roule arriere. L’application reste revenue concernant ses propos en detaillant quelque peu plus son logiciel, precisant via la meme que l’Elo score a bel et bien existe, mais qu’il n’etait plus utilise. Notre recette secrete de Tinder a-t-elle evolue depuis? L’application se fait discrete, mais force est de constater que que dalle n’a jamais ete laisse au hasard, surtout pas nos rencontres.
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